Nos efforts en matière de durabilité vont bien au-delà des exigences minimales
d'information et de reprise concernant les produits que nous vendons.

Ainsi, nous ne nous concentrons pas uniquement sur le processus de fabrication et la distribution, mais nous mettons l'accent sur l'ensemble du cycle de vie de nos produits :

Nous nous soucions beaucoup de notre environnement. Merci d'assumer ta responsabilité écologique et de contribuer à un cycle de ressources durable en recyclant les batteries usagées ou défectueuses. Nous assumons bien entendu notre responsabilité en reprenant gratuitement les batteries usagées ou défectueuses. À certaines dates, nous récompensons même, en collaboration avec des partenaires sélectionnés, ton intention de recyclage dans le cadre de notre action d'échange avec une réduction de 20% sur l'achat d'une nouvelle batterie - et le retour simultané de l'ancienne. 

Nous nous intéressons également à ce qu'il advient des batteries à la fin de leur cycle de vie. C'est pourquoi nous avons mis l'accent sur l'élimination et le recyclage dans la section suivante. Tu y trouveras des faits et des chiffres, une vue d'ensemble des principaux acteurs du marché suisse du recyclage et tu apprendras pourquoi le recyclage et, par conséquent, ton action correcte sont si importants. Enfin, tu pourras visiter l'entreprise de recyclage suisse Batrec, où tu apprendras ce qu'il advient des piles et des batteries que tu utilises, une fois qu'elles ont été correctement réintégrées dans le processus de recyclage. 

Selon Swiss Recycling, il est important que les accumulateurs et les piles soient éliminés de manière appropriée et recyclés/reconditionnés au mieux pour les deux raisons suivantes. D'une part, les piles et les batteries contiennent de nombreuses matières premières précieuses qui peuvent être réutilisées. D'autre part, il est très important de ne pas les jeter avec les ordures ordinaires, car ils contiennent quelques métaux lourds nocifs (Swiss Recycling (c), en ligne). Batrec donne les mêmes arguments, mais est plus explicite : "Les piles et les accumulateurs usagés présentent certes une part élevée de matériaux recyclables.

Mais elles contiennent également des substances toxiques et des métaux lourds dangereux pour l'environnement, comme le mercure, le zinc, le plomb, le cadmium et le manganèse, qui ne doivent en aucun cas être intégrés au cycle des matières. Si nous collectons les piles usagées et les recyclons au lieu de les jeter à la poubelle, nous contribuons de manière importante à la préservation des ressources. De plus, nous protégeons l'environnement contre les métaux lourds et les substances toxiques" (BATREC (a) en ligne). En outre, INOBAT indique que les citoyens sont légalement tenus de rapporter les piles et les accumulateurs usagés, défectueux et non utilisés au point de vente ou à un autre point de collecte (INOBAT (a), en ligne).

Après avoir été rapportés à un point de vente ou à un centre d'élimination des déchets d'une commune, les accumulateurs et les piles sont transportés chez Batrec Industrie AG. Selon les informations de Swiss Recycling, il s'agit du seul recycleur de piles en Suisse. 

C'est pourquoi nous étions sur place pour toi et avons vécu de près le processus de recyclage. 

Mais tout d'abord, voici quelques aperçus de la conversation avec le directeur de Batrec Industrie AG :

Où se situe la Suisse en matière de recyclage par rapport aux autres pays ?

Batrec : Aucun pays ne collecte plus que la Suisse. La Suisse atteint le taux de retour le plus élevé.

Quelles en sont les raisons selon toi ?

Batrec : D'une part, la Suisse se fixe des objectifs élevés avec un taux cible de plus de 80%, mais surtout, la bonne conception du système permet des taux de retour élevés.online). Dans d'autres pays, le quota de collecte est en partie imposé aux producteurs, ce qui crée peu d'incitations à collecter plus que le minimum, car cela implique bien sûr des coûts. Mais il faut aussi faire attention avec le concept de quota.

Pour les batteries lithium-ion, nous sommes donc loin de l'objectif de recyclage de plus de 80% ?

Batrec : Oui et non. En fait, cela tient à la nature de la base de calcul. Le retour est tout simplement à la traîne, il est donc retardé. Les personnes qui achètent un vélo électrique ne vont pas le jeter ou le faire recycler l'année suivante, mais peut-être dans cinq à dix ans.

Considérons le processus de recyclage d'une batterie lithium-ion. Quels sont les matériaux qui en résultent ?

Batrec : Il y a d'une part le cuivre et le graphite de la feuille de cuivre à l'anode. De plus, l'aluminium de la feuille d'aluminium de la cathode. Et enfin, le matériau de la cathode. Celui-ci varie toutefois en fonction de la composition. Si l'on considère une batterie typique de modélisme, la cathode est composée de lithium, de cobalt et d'oxygène (LCO). L'objectif principal est de récupérer le matériau de la cathode, c'est-à-dire ici le cobalt, comme matériau de valeur.

Pourquoi ?

Batrec : Si l'on considère le marché des piles ménagères comme les piles alcalines, les ventes sont relativement constantes et le taux de retour est déjà à un niveau élevé. Mais si nous nous tournons vers les vélos électriques, les applications mobiles, les produits sans fil, etc., nous observons une forte croissance des ventes. Cependant, le taux de retour de ces produits basés sur une batterie lithium-ion est encore très bas, avec environ 15%.

Et le lithium ?

Batrec : Le lithium est disponible en abondance et ne pose pas de problème. Les lacs salés, les mines/minéraux ainsi que l'eau de mer constituent des sources de lithium. Les petites parties qui pourraient être récupérées lors du processus de recyclage ont été négligées jusqu'à présent.

Remarque de Swaytronic : La part de lithium dans la batterie diminue au cours de la durée d'utilisation, car le lithium est consommé pendant le fonctionnement de la batterie. Les petites quantités de lithium restantes sont probablement négligées jusqu'à présent en raison des objectifs économiques des entreprises qui recyclent.

Le cobalt est donc à l'inverse rare et problématique ?

Batrec : Oui, c'est vrai. Presque toute l'extraction a lieu au Congo et cela continuera à l'avenir, car les futures réserves de cobalt de ce monde se trouvent également là-bas. Poussé entre autres par l'avènement de l'électromobilité, le cobalt a en outre fortement augmenté en prix ces dernières années.

N'y a-t-il pas d'alternatives au matériau de la cathode, le cobalt ?

Batrec : Les batteries de Tesla sont des batteries dites NCA, c'est-à-dire composées de nickel, de cobalt et d'aluminium. La majeure partie du matériau de la cathode est constituée de nickel, qui est disponible en abondance. Dans le nouveau modèle, la part de cobalt a pu être encore réduite (voir illustration ; NCA + voir p. 8). 

Retour aux batteries lithium-ion pour le modélisme. - Qu'advient-il d'un accu Swaytronic que nous déposons chez toi ? 

Batrec : Selon leur taille, les batteries sont d'abord déchargées dans de l'eau salée. Ensuite, nous procédons au démontage si nécessaire. Ensuite, la batterie est déchiquetée. Lors du broyage, l'électrolyte, qui représente environ 20-30% des batteries au lithium et qui est très inflammable (comme l'alcool ou l'essence), est également éliminé. 

Ensuite, les déchets de broyage non combustibles sont transportés au sein de notre groupe Veolia en France, où ils sont soumis à un traitement hydrométallurgique. Les substances recherchées, le cobalt et le nickel, sont alors extraites à l'aide d'acides et de bases. L'image suivante illustre le processus de recyclage.